Partage d'une lecture...

Publié le par nivelles

Renée Brogniez vient partager avec nous quelques-unes de ses réflexions tirées d’un livre qu’elle vient de lire. Titre : « Fais nous connaître le Père » de James Bryan Smith.

Traduit de l'anglais  « The good and beautiful God: Falling in love with the God Jesus knows. » 2009.

 

Voici quelques extraits : Comment changer de comportement.

 

C'est notre volonté qui nous permet de changer. La volonté ressemble davantage à une bête de somme, qui se contente de réagir à des impulsions données par autrui. Exemple : le cheval. Il prend la direction que le cavalier lui indique. Notre volonté a un fonctionnement identique. La

différence c’est qu'au lieu d'avoir un seul cavalier, elle en a plusieurs. Elle est soumise essentiellement à trois types d'influence : celle de la pensée, celle du corps et celle du contexte social.

 

Premièrement, nos pensées engendrent des émotions, qui mènent à des décisions ou des actions.

 

Deuxièmement, le corps est un ensemble complexe de rouages et d'impulsions internes qui se répercutent sur la volonté. La plupart de nos mécanismes corporels fonctionnent sans aide mais, lorsque le corps a un besoin (nourriture,eau), il le fait connaître à la pensée au travers de sensations (faim, soif) et lui demande de transmettre ce message à la volonté : « Trouve quelque chose à manger  à boire. »

 

Troisièmement, la volonté réagit à notre contexte social,  à notre entourage. On parle alors de « pression des pairs ». La volonté n'est ni forte ni faible. A l'image du cheval, on ne lui demande qu'une chose : obéir aux ordres du cavalier (de la pensée, influencée par le corps et le contexte social).

C'est pourquoi le changement de comportement - ou son absence - n'est en aucun cas une question de volonté. Le changement se produit lorsque les autres facteurs sont modifiés. La bonne nouvelle est que nous avons une emprise sur eux. Lorsque nous adoptons de nouvelles idées, de nouvelles pratiques et de nouveaux cadres sociaux, le changement est assuré.

 

L'indirection

Jésus comprenait les mécanismes du changement. C'est la raison pour laquelle il enseignait au moyen d'histoires : » le royaume de Dieu est semblable à un grain de moutarde », « un homme avait deux fils »

Nous changeons non pas en faisant appel à notre volonté, mais en modifiant notre façon de penser, ce qui se répercutera forcément sur nos actes. Nous changeons indirectement.

(citation pp 18-20)

 

Il ne suffit pas d'affirmer notre désir de changer. Nous devons reconsidérer ce que nous pensons (nos récits), nos actes (les disciplines spirituelles) et les personnes avec qui nous échangeons (notre contexte social). Si nous modifions ces trois points - et nous le pouvons - le changement se produira naturellement. C'est pourquoi Jésus a dit « mon joug est aisé. »

 

Méthode fiable pour changer nos coeurs :

 

Etape 1 : Changer les histoires dans notre esprit

Etape 2 : Adopter des pratiques nouvelles

Etape 3 : Dans la réflexion et le dialogue avec ceux qui suivent le même cheminement

Etape 4 : Tout cela sous la direction du Saint-Esprit.

 

Etape 1 : changer nos récits.

 

Nous sommes des créatures qui vivons par nos récits. Nos histoires nous façonnent.  Pour changer, nous devons d'abord modifier notre façon de penser. En introduction à son tout premier sermon, Jésus dit : « Repentez-vous (metanoia) car le Royaume de Dieu est proche.  Metanoia désigne un changement de mentalité. Jésus savait que la transformation commence dans la pensée.

 

L'apôtre Paul, de même, écrit : « Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel mais laissez-vous transformer par le renouvellement de votre pensée pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait. » (Romains12.2.)

 

En tant que disciples du Christ, nous devons nous attacher à ce qui est en haut et non à ce qui est  sur terre (Colossiens 3.2.)  Et surtout, nous devons avoir en nous la pensée de Jésus.  « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus. » (Philippiens 2.5).

Adopter les récits de Jésus est une façon d'acquérir la pensée de Christ.

 

Etape 2 : pratiquer des exercices de l'âme.

 

Exercices spirituels = prière - lecture de la Bible - solitude - silence - réflexion.

 

Etape 3 : participer à la communauté.

 

Nous avons tendance à considérer notre croissance chrétienne comme une démarche personnelle plutôt que communautaire.  La formation spirituelle est plus efficace et plus profonde dans le contexte d'un groupe. L'influence des autres nous stimule et nous encourage. « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et aux ouvres bonnes. » (Hébreux 10.24).

 

Etape 4 : l'oeuvre du Saint-Esprit.

 

Le Saint-Esprit est souvent le membre de la Trinité qui reçoit le moins d'attention. Cependant tout ce qui nous arrive dans notre vie chrétienne est son oeuvre.  Lorsque nous sommes en recherche, c'est le Saint-Esprit qui nous dirige doucement vers Jésus. Il nous aide à échanger nos propres récits contre ceux de Jésus. (Jean 14.26, Romains 8.15-16).

 

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