Dans ma vie, un arbre... histoire vraie

Publié le par nivelles

 

Dans notre vie, on a tous un arbre quelque part… Pour moi, c’est celui où papa avait fixé la balançoire. Et le souvenir me revient en mémoire. Il la poussait tout en dosant la pression pour que je ne tombe pas, mais quand maman ne regardait pas, il allait plus fort.  Quelle ivresse, quelle vertige.  Aujourd’hui, je me demande si cette balançoire, et les nombreux encouragement que j’ai reçus de papa ne m’ont pas appris à me projeter dans la vie …

 

Il y a aussi l’arbre du premier baiser… celui dont l’écorce porte encore un cœur et deux noms...

Il y a l’arbre devenu le confident, celui qui a vu mes larmes secrètes, celui qui nous a vu fumer notre première cigarette. Il y eut cet arbre du verger de mes grands-parents qui fut le fidèle compagnon d’aventure dans lequel, mes frères et moi, nous avions construit notre cabane. Tantôt elle devenait notre château, ou encore notre île déserte. J’avoue que cette cabane nous la considérions parfois comme notre fusée et nous des "gosses-monaudes" en partance pour l’espace intersidéral. 

 

Parfois, cette cabane m’offrait une tribune du haut de laquelle, il m’arrivait déjà de proclamer ce que je croyais… Je me souviens qu’il y avait toujours un merle qui me répondait depuis le buisson au fond du jardin. Mais je ne comprenais pas ce qu’il chantait. Sa présence fidèle faisait de lui mon premier paroissien. Un matin de l’hiver 53, je l’ai retrouvé mort.  Je l’ai enterré dans le sol gelé que j’avais creusé avec la lourde pioche de grand-papa. Sur sa tombe, je me souviens avoir placé une petite croix faite de deux morceaux de bois attachés que j’avais "comme volés" dans le cageot qui contenait le petit bois servant à allumer, le poêle crapaud qui trônait dans la cuisine.  Ce devait être mon premier enterrement !

 

Plus tard, un ami de la famille fut pour moi, comme un arbre, un confident, un maître, un guide… Il avait la force tranquille de ceux qui font un long voyage… et pourtant, il ne marchait pas… il ne s’arrêtait pas…  il ne s’asseyait pas …  Il répétait à qui voulait l’entendre, comment on pouvait être heureux.  Ce conseil qui, aujourd’hui semble bien lointain, devrait retrouver une place de choix dans la vie de tous les humains. Et si tu y réfléchissais !

 

« Heureux  celui qui ne marche pas selon le conseil des méchants. Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs. Il trouve son plaisir dans les Paroles du Seigneur et il y réfléchit sans cesse.  Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau. Il donne son fruit en sa saison.  Son feuillage ne se flétrit point. Tout ce qu’il fait lui réussit ». (Psaume 1:1-3) 

 

Que cette présente du Seigneur soit pour toi, source de vie, et que Sa Parole nourrisse ta foi. Que ce petit conseil te fasse découvrir le secret du bonheur.

Jacques

 montagne et sapin 81

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